J'ai expliqué à Z ce qu'il s'était passé ce jour là à Paris, pourquoi il y avait beaucoup de monde qui descendait marcher dans les rues, et pourquoi j'avais envie d'y aller aussi. Même si c'est quelques minutes. Z a tout de suite compris le principe et a voulu se fabriquer une pancarte. C'est lui qui a choisi son slogan.
Et puis après une galère sans nom pour rentrer chez nous (impossible à vélo de traverser le flux pour aller dans le sud de Paris, on a dû contourner limite par la Normandie), presque 2 heures à pédaler dans un Paris si spécial ce jour là, on s'est retrouvé bien épuisés à la maison.
Z a alors voulu refaire une pancarte parce qu'on n'avait pas gardé l'autre, avec un autre message qu'il m'a dicté encore une fois. Petit jeu de mot lié à ce qu'il avait dit à son papa une fois où encore un papier s'était glissé sous l'essui-glace du camion : si t'aimes pas les amendes de la police, t'as qu'à pas les manger.
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