samedi 31 août 2013

5 jours de marche en Lozère, à trois, avec un âne ! #4

Quatrième jour

Petit déjeuner aux groseilles trouvées là, sur "notre" terrasse entourée de verdure. Le soleil matinal est déjà bien tiède, et la nature immense est presque silencieuse. 
On remplit nos bouteilles à une source naturelle équipée d'un verre (poésie suprême). 
Pause repas à une rivière. Z et G voient un serpent de 60cm en se baignant, vite ils sortent de l'eau !
Z a refait un vol plané : un chien a surgi d'une maison faisant peur à l'âne qui a rué en arrière transformant le coussin confortable en siège éjectable. Encore une fois une grande frousse mais pas de blessure. On trouve des prunes dans un arbre et on en fait notre goûter. Arrivés dans un champ à 20h où on fait un gros feu, super spot pour regarder les étoiles filantes, comme le bouquet final d'un grand feu d'artifice.















jeudi 29 août 2013

5 jours de marche en Lozère, à trois, avec un âne ! #3

Troisième jour

Le matin en sortant de la tente, bain dans le Tarn (glacial) pour les deux garçons - les pieds me suffisent. On fait les courses pour les 3 derniers jours, puisque c'est le premier et dernier village que nous croisons. Première journée sans couche pour z !
On arrive sur un magnifique plateau, où Z le ronchon se console en mangeant les meilleures framboises que j'ai jamais goûté. Il vient sans les mains directement manger dans la main remplie de son papa. On re-perd Anatole sur un chemin, c'est un promeneur qui l'a ramassé et nous le rend (on a de la chance, parce qu'en général on ne croise presque personne). Le midi, on mange au bord d'une rivière ombragée, et on fait un feu pour économiser le gaz de notre réchaud pour faire cuire notre repas. Pause aquarelles et dessins, tout le monde s'y met. Z fait la sieste dans mon dos, pendant que nous peinons à grimper dans la montagne. Macumba est agacée par les taons et les mouches qui viennent par dizaines lui chatouiller le visage, on l'équipe d'un masque spécial pour l'occasion. 
Le soir on choisi de se blottir contre les murs d'une magnifique maison en lauzes complètement isolée et inhabitée pour passer la nuit. On dépose la tente sur la terrasse, sous les étoiles que l'on voit par milliers. 

Depuis la tente, au petit matin.

 Le Tarn aussi froid que beau.



 Montée au dessus du Pont de Montvert.
 Arrivée sur un plateau - enfin du plat.

 Qui c'est le plus heureux ? Pas Z !








 Z à la couleur, G au dessin.

 Pause banane pour l'humain, et herbe pour l'animal.




 C'est ça qu'il aime ! Jouer aux voitures !











mardi 27 août 2013

5 jours de marche en Lozère, à trois, avec un âne ! #2

Deuxième jour 

Boum ! Z qui ne tient pas le bât, l'âne qui saute brusquement pour grimper sur un rocher, C qui tient la corde d'une main et filme gaiement l'enfant de l'autre main, et G qui est 30 mètres plus loin : on effleure la catastrophe. Z fait un vol plané en arrière et tombe sur le dos, la tête la première. Chance venue de je ne sais où : il n'a rien !
Crevés de la veille, mais ce n'est que le début, on repart même si on a déjà mal partout. Les amandes, lait concentré, abricots secs, crème de marron et chocolat, et surtout les pauses près des rivières nous aident à avancer. Z apprend à attraper des tétards. Plus loin, on fait la traversée du Tarn, la vallée est magnifique mais nous n'avons pas le temps de trop nous arrêter : la marche est encore longue, et on arrivera encore très tard à notre destination du soir à Pont de Montvert. 
Plus loin dans la journée, autre mini-catastrophe : on s'aperçoit qu'Anatole n'est plus là, on ne sait pas depuis combien de temps il est tombé. Heureusement 15 minutes de marche en sens inverse auront suffi à retrouver sa trace. 
Il faudra attendre 19h pour que Z trouve enfin du plaisir à être sur l'animal, avant il se cramponne tout en chouinant "lâcheeeer!" 

On ramasse un champignon et des orties pour faire une soupe (on oubliera finalement tout ça dans les sacoches et on les jettera 2 jours plus tard) 














Une gentille famille croisée plusieurs fois dans la journée nous propose de dormir dans leur maison. On est touchés mais on préfère le petit pré qu'on a trouvé au bord du Tarn. L'âne qui est habitué à son champ pour passer la nuit avec ses copains les autres ânes voyageurs ne veut pas sortir de son itinéraire : impossible de dépasser le chemin qui bifurque à droite et qui le mène à ses potes. Il est 20h, on en a plein les pattes, et on use de stratégies en tout genre pour qu'il aille là où on a choisi !